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Paroles croisées

LA PRISE EN CHARGE

LES 4 PILIERS DU DIAGNOSTIC

ÉVOLUTION DE LA MALADIE




Les lobes frontaux situés dans la partie la plus antérieure du cerveau (au-dessus des yeux et derrière le front) contrôlent les « fonctions exécutives » telles que l’aptitude à planifier, à déterminer les priorités, à exécuter plusieurs tâches à la fois. Les lobes frontaux participent également à la gestion des émotions, au contrôle du comportement social, et ils interviennent dans le langage -particulièrement dans la construction des phrases- et dans des fonctions motrices telles que les mouvements des bras, des jambes et de la bouche.















Les lobes temporaux situés au-dessous et sur les côtés des lobes frontaux du cerveau jouent un rôle majeur dans le langage et les connaissances sémantiques. Ils permettent de comprendre les mots, de parler, de lire, d’écrire, et ils connectent les mots avec leur sens. Les pôles temporaux (partie la plus antérieure des lobes temporaux) interviennent dans la reconnaissance des mots, des objets et des visages.


Le lobe ou la partie du lobe qui est affecté en premier détermine le symptôme qui apparaîtra en premier. Si la dégénérescence neuronale commence dans le lobe frontal, les premiers symptômes sont des troubles comportementaux. Si elle commence dans le lobe temporal antérieur, le premier symptôme peut se traduire par l’incapacité de reconnaître un objet ou bien par des troubles de compréhension des mots. 

Qu'est-ce que la TMS ?

La stimulation magnétique transcranienne (ou TMS, abréviation de l'anglais Transcranial Magnetic Stimulation) est une

technique médicale utilisée dans le diagnostic des maladies neurologiques, comme outil d'investigation scientifique en

neurosciences et comme traitement clinique dans certaines affections psychiatriques.

Elle consiste en l'application d'une impulsion magnétique sur le cerveau à travers le crâne de façon indolore en plaçant

une bobine à la surface de la tête. Ces champs magnétiques induisent un champ électrique qui modifie donc l'activité

des neurones situés dans le champ magnétique de la TMS. Une utilisation courante de la TMS est la stimulation dite

répétitive (rTMS) qui consiste à émettre une série d'impulsions pendant un intervalle de temps donné de façon à modifier

sensiblement l'activité de la région visée.


On peut contrôler l'intensité de la stimulation, la région cérébrale à stimuler, la fréquence des trains d'impulsions délivrées.

Une fréquence inférieure à 1 Hz est supposée avoir un effet inhibiteur sur les neurones visés. Supérieure à 3 Hz, elle serait

excitatrice.



Qu’est-ce que le Neurofeedback ?

Le Neurofeedback EEG, est une technique thérapeutique, science de la modélisation des cellules et desneurones du cerveau; qui utilise un processus d’apprentissage pour entraîner le cerveau à modifier et à réguler leur activité cérébrale.

Il intègre un dispositif de contrôle qui fournit au patient, des informations de moment-à-moment sur l'état de progression de ses acquis. Il prend en considération l'activité du cerveau, ainsi que des aspects comportementaux, cognitifs, et subjectifs.

Le Neurofeedback est une procédure sans douleur et non-invasive, méthode qui repose sur des fondations scientifiques et qui a été validée par des études et par la pratique clinique.


La définition officielle du Neurofeedback approuvée en mai 2008 par l'AAPB, le BCIA et l'ISNR - les principales organisations professionnelles reconnues dans ce domaine ont répondu par cette définition standard :


Le Biofeedback EEG, aussi connu sous le nom du Neurofeedback est un procédé qui permet à un individu d'apprendre à modifier son activité cérébrale dans le but d'améliorer sa santé et ses performances. Des instruments précis mesurent l'activité des ondes cérébrales, ces instruments retournent en temps réel, et avec précision, des informations à l'utilisateur. La représentation de ces informations (souvent en relation avec les changements dans les pensées, les émotions et le comportement) montrent les modifications physiologiques souhaitées. Au fil du temps, ces modifications pourront être reproduites sans le recours à un appareil.


Comment agit le Neurofeedback ?


Les études réalisées avec le Neurofeedback depuis plus de quatre décennies, notamment dans le terrain clinique, ont démontré  que si l’on informe le cerveau de la dynamique des signaux qu’il émet, et si on le guide vers l’apprentissage d’un modèle de fonctionnement  plus adapté, il va corriger son activité et parvenir à émettre des signaux stables et équilibrés, diminuer ou faire disparaître les symptômes, donnant ainsi une réponse appropriée aux besoins du moment et retrouvant un fonctionnement harmonieux.


"Sous l'action d'un apprentissage, même tardif, de nouvelles cellules nerveuses vont naître dans certaines régions cérébrales, de nouvelles connexions vont être établies ou renforcéees, tandis que d'autres vont être éliminées". A chaque seance de traitement, le cerveau apprend et la nuit, pendant le sommeil, le cerveau intégre l'apprentissage, realisant aussi a chaque fois, un rebons vers des mesures d'un fonctionnement moins atypique et plus normatif.


Le traitement avec le Neurofeedback fait intervenir des mesures au moyen d'un appareil couplé à un logiciel. Ce processus permet d'obtenir des réponses identiques dans des situations semblables. Il n'y a donc rien de subjectif, au contraire, tout est scientifique dans la démarche. De plus, appareils, logiciels et accessoires (électrodes, capteurs) sont équivalents à ceux utilisés pour les explorations fonctionnelles en médecine, les appareils étant tout de même moins sophistiqués.


Le Neurofeedback nécessite :

- Une participation active du patient.

- Fait appel au contrôle volontaire et à la concentration passive.
- Il repose sur un apprentissage conscient.
- Il demande un entraînement plus ou moins long.
- Il doit y avoir nécessairement un retour d'informations, une prise de conscience et une nouvelle action, pour que ce soit du biofeedback...

Bruno Dubois est Professeur de Neurologie à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Il coordonne le Centre National de Référence « Démences Rares » et le Centre de Référence National Multisite « Malades Alzheimer Jeunes ». Il coordonne également le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) de l’Ile-de-France-Sud et le réseau de recherche clinique IFRAD.

Il est aussi Directeur de l’équipe Inserm « Cognition, Neuro-imagerie et Maladies du cerveau » du Centre de Recherche de l’ICM, consacrée aux bases neurales des grandes fonctions du cerveau (mémoire, planification, comportement…).

Il est Président du Comité Scientifique de l’Association France-Alzheimer, de l’IFRAD et de l’Association PSP France. Il a publié de nombreux travaux sur les systèmes cholinergiques centraux chez l’animal et chez l’homme, sur la neuropsychologie, la neuroimagerie et la neuropharmacologie des démences dégénératives et de la maladie d’Alzheimer en particulier. Il a coordonné l’International Working Group à l’origine d’une nouvelle définition de la maladie d’Alzheimer et la Task Force de la Movement Disorder Society à l’origine d’une nouvelle définition de la démence de la Maladie de Parkinson. 

Professeur Bruno Dubois

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L'IMAGERIE MÉDICALE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE


Le Phénomène de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) découvert en 1946 est relatif aux propriétés magnétiques des noyaux des atomes.

En médecine, il a donné naissance à l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui constitue une des avancées les plus importantes de l'histoire de la médecine.

L'IRM permet d'obtenir des images anatomiques du corps humain avec une finesse inégalée, sans avoir recours à des radiations ionisantes ou à l'injection de traceurs radioactifs.

L'examen par IRM est indolore et peut être répété sans danger.

La Spectrométrie de Résonance Magnétique (SRM) est une autre application du phénomène de résonance magnétique dans l'exploration du corps humain.

La SRM qui connaît à présent un développement très rapide, analyse et visualise les réactions chimiques qui se produisent dans les tissus et les organes sans avoir à faire de prélèvements (biopsies).

On obtient par SRM des images métaboliques du cerveau et de certains autres organes dont les anomalies éventuelles permettent de diagnostiquer de façon très précoce de nombreuses maladies et de quantifier l'effet des médicaments.

Une application en plein développement concerne l'angiographie par résonance magnétique (ARM) qui permet la visualisation des vaisseaux de façon non invasive.

Enfin, le fonctionnement du cerveau lorsqu'il gère des tâches motrices ou sensorielles peut être suivi par les nouvelles techniques de l'IRM fonctionnelle qui sont basées sur les variations du débit et de l'oxygénation du sang dans le tissu cérébral. Ces différentes modalités de l'Imagerie Médicale par Résonance Magnétique seront illustrées dans leurs applications à l'exploration du cerveau de l'homme.

La maladie

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Dominique de Blanchard est présidente de l'association France DFT.

Psychologue clinicien dans le département de neurologique, Therry Hergueta est à l’origine des prises en charge psychologiques auprès des patients et de leur famille.

Il anime des groupes de psychoéducation auprès des familles de patients atteints de pathologies neurodégénératives rares et intervient dans le module gestion du stress.

Bruno Dubois est Professeur de Neurologie à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Il coordonne le Centre National de Référence « Démences Rares » et le Centre de Référence National Multisite « Malades Alzheimer Jeunes ». Il coordonne également le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) de l’Ile-de-France-Sud et le réseau de recherche clinique IFRAD.

Il est aussi Directeur de l’équipe Inserm « Cognition, Neuro-imagerie et Maladies du cerveau » du Centre de Recherche de l’ICM, consacrée aux bases neurales des grandes fonctions du cerveau (mémoire, planification, comportement…).

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